Julie Blanc

 

Doctorante chargée d’enseignement à l’EHESS

Coordinatrice de l’Ouscipo avec Liora Israël (2020-2022)

Doctorante en sociologie et sciences politiques à l’ENS Paris – Centre Maurice Halbwachs.

 

 

DCE à l’EHESS, Julie Blanc coordonne l’Ouscipo avec sa fondatrice, Liora Israël et anime le cours d’enquête collective éponyme avec cette dernière et Alexandra Poli. Ancienne stagiaire de l’Ouscipo au cours de l’enquête collective de 2019-2020 sur les Cinq Toits (partenariat avec l’association Aurore), elle a donc co-animé en 2020-2021 l’enquête sur en partenariat avec le GISTI.

Après une scolarité à l’ENS de Lyon et une année de lectorat au Trinity College de l’université de Cambridge, elle est actuellement en 2e année de doctorat à l’ENS Paris, rattachée au Centre Maurice Halbwachs, sous la direction de Johanna Siméant-Germanos (CMH) et Manuel Schotté (Clersé). Son travail porte sur les processus sociologiques de la cohérence de soi, qu’elle étudie à travers le cas particulier de l’éthique écologiste. Elle s’intéresse plus particulièrement à la sociologie de la socialisation, de l’engagement, des émotions, des phénomènes religieux et des styles de vie. Son travail repose sur une ethnographie en milieu militant, sur des entretiens biographiques suivis avec des personnes se définissant comme écologistes et sur l’analyse statistique de l’enquête ELIPSS – SVEN.

Publications :
Julie Blanc, Guillaume Hartemann-Piollet et Hadrien Le Mer, « What about Becker ? », Bulletin of Sociological Methodology/Bulletin de Méthodologie Sociologique, 133-1, 2017, p. 78-84.

Communications :
« Silence, porte d’entrée des mouvements écologistes », Séminaire « Approches historiques de la transition environnementale », ANR Trensenvir, LAHRA – ISH Lyon, septembre 2018.
Séminaire Re/lire les Sciences Sociales – « What About Mozart ? What about murder ? » (ENS Lyon). Présentation et discussion lors de la conférence de Howard Becker, octobre 2015.

 

 

 

 

Louise Tassin

Louise Tassin

Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’EHESS 

Coordinatrice de l’Ouscipo avec Liora Israël (2018-2019)

Doctorante en sociologie à l’Urmis (UNS)

Louise Tassin est attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Ehess. Elle co-anime l’Ouvroir des sciences sociales potentielles de l’Ehess avec Liora Israël. En collaboration avec Quentin Ravelli et Gwénaëlle Mainsant, elles encadrent ensemble l’enquête collective de l’Ouscipo. Après une enquête menée en partenariat avec le Défenseur des droits, le séminaire de 2019-2020 est organisé en collaboration avec Aurore sur le projet d’hébergement innovant des Cinq Toits.

Louise Tassin est par ailleurs doctorante en sociologie à l’Urmis (UNS) et fellow de l’Institut Convergences Migrations. Elle est membre du projet ANR Babels, coordonné par Michel Agier, et du réseau Migreurop. Elle a été enseignante monitrice à l’université Paris 7 Denis Diderot.

Sa thèse porte sur les acteurs publics et privés de l’enfermement des étrangers dans l’Union européenne à travers trois études de cas à Paris (France), Lampedusa (Italie) et Lesbos (Grèce). À la croisée de la sociologie de l’immigration, de la sociologie du travail et de la sociologie de l’action publique, son travail vise à contribuer à un champ de recherches encore peu développé : la délégation du contrôle migratoire à des acteurs non étatiques – entreprises, associations et, dans une moindre mesure, riverains. Il repose sur des observations dans les centres de rétention et à leurs abords, des entretiens auprès des professionnels et des personnes enfermées ainsi que l’analyse d’archives, d’articles de presse et de documents issus de la littérature grise.

Louise Tassin a notamment publié « Les frontières de la rétention. Genre et ethnicité dans le contrôle des étrangers en instance d’expulsion », 2016, Critique internationale, n°72, p. 35-52 [lien] ;  avec L. Pillant, « Lesbos, l’île aux grillages. Migrations et enfermement à la frontière gréco-turque », Cultures & Conflits, 99-100 | automne/hiver 2015, [lien] ;  « Accueillir les indésirables. Les habitants de Lampedusa à l’épreuve de l’enfermement des étrangers », Genèses, 2014, n°96, p. 110-131 [lien].

Louise Tassin

Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’EHESS 

Coordinatrice de l’Ouscipo avec Liora Israël (2018-2019)

Doctorante en sociologie à l’Urmis (UNS)

Louise Tassin est attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Ehess. Elle co-anime l’Ouvroir des sciences sociales potentielles de l’Ehess avec Liora Israël. En collaboration avec Quentin Ravelli et Gwénaëlle Mainsant, elles encadrent ensemble l’enquête collective de l’Ouscipo 2018-2019 en partenariat avec le Défenseur des droits.

Louise Tassin est par ailleurs doctorante en sociologie à l’Urmis (UNS) et fellow de l’Institut Convergences Migrations. Elle est membre du projet ANR Babels, coordonné par Michel Agier, et du réseau Migreurop. Elle a été enseignante monitrice à l’université Paris 7 Denis Diderot.

Sa thèse porte sur les acteurs publics et privés de l’enfermement des étrangers dans l’Union européenne à travers trois études de cas à Paris (France), Lampedusa (Italie) et Lesbos (Grèce). À la croisée de la sociologie de l’immigration, de la sociologie du travail et de la sociologie de l’action publique, son travail vise à contribuer à un champ de recherches encore peu développé : la délégation du contrôle migratoire à des acteurs non étatiques – entreprises, associations et, dans une moindre mesure, riverains. Il repose sur des observations dans les centres de rétention et à leurs abords, des entretiens auprès des professionnels et des personnes enfermées ainsi que l’analyse d’archives, d’articles de presse et de documents issus de la littérature grise.

Louise Tassin a notamment publié « Les frontières de la rétention. Genre et ethnicité dans le contrôle des étrangers en instance d’expulsion », 2016, Critique internationale, n°72, p. 35-52 [lien] ;  avec L. Pillant, « Lesbos, l’île aux grillages. Migrations et enfermement à la frontière gréco-turque », Cultures & Conflits, 99-100 | automne/hiver 2015, [lien] ;  « Accueillir les indésirables. Les habitants de Lampedusa à l’épreuve de l’enfermement des étrangers », Genèses, 2014, n°96, p. 110-131 [lien].

 

Liora Israël

Directrice d’études à l’EHESS

Responsable de l’Ouscipo

Responsable du master et de la formation doctorale Sociologie de l’EHESS

Centre Maurice Halbwachs

Ancienne directrice adjointe du CMH (2010-2014) et secrétaire du bureau de la Présidence de l’EHESS (2015-2017), Liora Israël est directrice d’études en sociologie à l’EHESS. Lauréate d’une bourse Fulbright, elle a été visiting scholar au Center for the Study of Law and Society de l’Université de Berkeley (Californie) du 24 Janvier au 31 Juillet 2018.

Responsable du master et de la formation doctorale de sociologie à l’EHESS, elle anime plusieurs séminaires de recherche annuels ouverts à tous, étudiants, chercheurs et auditeurs libres. Au second semestre de l’année 2019-2020, elle coordonne notamment le séminaire « Cours suprêmes« , et le séminaire du programme de recherche interdisciplinaire (PRI) « Terrains du droit« .

Sociologue du droit et de la justice, Liora Israël a travaillé sur la résistance dans les milieux judiciaires, sur les relations entre droit et politique ou encore sur la formation juridique des élites.

Après une thèse consacrée à la résistance dans les milieux judiciaires sous Vichy publiée en 2005 sous le titre Robes noires, années sombres aux Éditions Fayard, elle s’intéresse aujourd’hui aux mobilisations politiques du droit dans les années 1970. Elle a notamment travaillé sur la place du droit dans la formation des élites (dans le cadre du projet Elidroit. La formation au droit des élites du privé et du public depuis 1958. Quels savoirs juridiques pour quels modes de gouvernement? , Programme ANR « Gouverner, administrer », 2009-2012) et a participé à la coordination d’un réseau international de recherche soutenu par la Law and Society Association (IRC 08 « Legal Education »). Elle coordonne actuellement au sein du CMH un programme de recherche intitulé « Droit, mobilisations, discriminations« , financé par le programme Émergence(s) de la ville de Paris.

Auteur de deux livres (dont L’arme du droit, aux Presses de Sciences Po, traduit en italien et en espagnol) et co-coordinatrice de trois ouvrages collectifs, elle a dirigé ou co-dirigé plusieurs numéros de revue, notamment sur « La cause du droit » (Politix, 2003), « Professions et engagement public » (Sociétés contemporaines, 2009), « Quelles méthodes pour la sociologie du droit et de la justice » (Droit et Société, 2009), « Défendre l’ennemi public » (Le mouvement social, 2012, avec Maria Malatesta). Elle a également publié un ouvrage collectif (coordonné avec Guillaume Mouralis) sur le rôle du droit dans les sorties de guerre paru chez Asser Press/ Springer, Dealing with Wars and Dictatorships: Legal Concepts and Categories in Action.

Elle a reçu en 2008 le prix international Adam Podgórecki décerné par le Research Committee on Sociology of Law de l’Association Internationale de Sociologie. Elle est membre depuis 2009 du Comité de rédaction de la Revue Canadienne Droit et Société / Canadian Journal of Law and Society (chargée des recensions en français), depuis 2011 du comité éditorial de la revue Droit et Société, depuis 2015 du comité éditorial de la Law and Society Review.

Elle est membre du bureau du Réseau Thématique « Sociologie du droit et de la justice » de l’Association Française de Sociologie, et de la Law and Society Association. Elle  a été élue au Board of Trustees de l’association pour la période 2014-2016.

Corentin Durand

Corentin Durand EHESS CMH

Doctorant contractuel à l’EHESS 

Coordinateur de l’Ouscipo (2014-2018)

Centre Maurice Halbwachs / Centre d’études des mouvements sociaux

Attaché d’enseignement et de recherche (ATER) à l’EHESS, Corentin Durand est doctorant en sociologie au Centre Maurice Halbwachs et au Centre d’études des mouvements sociaux. Ancien élève de l’Ecole normale supérieure, il est diplômé de l’Ecole de droit de Sciences-Po Paris et titulaire d’un Master de sociologie de l’EHESS.

Avec Liora Israël, Corentin Durand a créé et co-animé l’Ouvroir de sciences sociales potentielles de l’EHESS de 2014 à 2018. Il est également chargé d’enseignement à l’EHESS. En 2013-2014 : « Etudes sur le genre et la sexualité: Enquêtes et méthodes d’enquête » (avec Juliette Rennes) ; en 2014-2015 : « Une île dans la ville : enquête collective à L’Ile-Saint-Denis » (avec Romain Juston et Quentin Ravelli) ;  en 2015-2016 : « Aux frontières de l’urgence : enquête collective en partenariat avec le Samusocial de Paris » (avec Romain Juston et Erwan Le Mener) ; en 2016-2017 : « La prostitution dans l’espace urbain : enquête collective en partenariat avec le Lotus Bus (Médecins du Monde) » (avec Romain Juston) et « L’expérience migratoire : enquête collective en partenariat avec le « Collectif parisien de soutien aux exilé.e.s » » (avec Quentin Ravelli).

A partir d’une étude des échanges épistolaires entre personnes incarcérées ou anciennement incarcérées et autorités, Corentin Durand consacre sa recherche de doctorat aux modalités selon lesquelles les capacités critiques d’acteurs socialement affaiblis peuvent s’exprimer et, le cas échéant, avoir des effets sur le monde social. Il s’agit ainsi de saisir, par une attention notamment aux usages sociaux du droit, les contraintes et les possibilités d’action qui façonnent la construction d’espaces d’expression critique.

Corentin Durand est coordinateur du groupe de jeunes chercheur.euse.s « Traitements et contraintes » depuis 2014.

Entre 2014 et 2016, il participé à la coordination scientifique du projet « Réseau sur le contentieux pénitentiaire / Prison Litigation Network« , financé par la Commission européenne.

De septembre à décembre 2016, il était invité par le Prison Research Centre de l’université de Cambridge.