N°2 : Normalisation de la PrEP, confiance et moralisme (2018)

Working Paper de l’Ouscipo, n°2, 2018

par Mohammad AHMED, Laure AVRON, Lena BLANCHARD, Chloé BUSSI, Clara CZUPPON, Maxime DAOUD, Kylian GODDE, Sofia LIZZA, Ambre LUCAS, Adèle MOREAU, Julie RODRIGUES-LEITE, Métrey TIV et
Sufjan VALERO.

Sous la direction de Gaëtan THOMAS.

Réalisé dans le cadre d’une enquête collective en partenariat avec AIDES, dans le cadre du Master 1 de la mention « Santé, Populations et politiques sociales » de l’EHESS.

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2017-2018 : Justice sur le tarmac ? Enquête collective en partenariat avec l’ANAFÉ et le GISTI

  • Corentin Durand, ATER à l’EHESS
  • Liora Israël, maîtresse de conférences de l’EHESS
  • Gwénaëlle Mainsant, chargée de recherche au CNRS
  • Quentin Ravelli, chargé de recherche au CNRS

Initiée dans le cadre de l’Ouvroir de sciences sociales potentielles de l’EHES, cette enquête sera réalisée en partenariat avec l’Anafé (http://www.anafe.org/) et le GISTI (http://www.gisti.org/). En mettant à distance le modèle de l’expertise, nous tenterons de réfléchir à la manière dont sciences sociales et acteurs de terrain peuvent co-construire des projets de recherche alliant pertinence sociale et intérêt scientifique.

Ces deux associations sont engagées, respectivement depuis 1972 et 1989, dans la défense des droits des personnes étrangères et immigrées en France. Elles interviennent notamment par des permanences juridiques destinées à informer les étranger·ère·s sur leurs droits et à les assister dans leurs démarches administratives et juridiques.

L’ouverture annoncée d’une salle d’audience délocalisée du tribunal de grande instance de Bobigny, sur le site de l’aéroport de Roissy, interroge les pratiques et les représentations des acteurs. Située dans l’enceinte barbelée de la zone d’attente de l’aéroport, elle serait destinée aux étrangers qui y sont maintenus. La localisation particulière de ce « lieu de justice » invite à questionner les transformations contemporaines du traitement judiciaire de la situation des étrangers en France.

L’enquête peut accueillir jusqu’à vingt participants, répartis en trois groupes. Elle permettra aux étudiants de se familiariser avec des méthodes diverses : observation, entretiens, analyse de contenu et statistiques descriptives. Les premières séances seront consacrées à la définition de la problématique et la préparation de l’enquête de terrain. La collecte des données se fera au cours du mois de décembre. Les séances suivantes seront consacrées à l’analyse des données, puis au travail d’écriture. Enfin, une séance de restitution sera organisée.